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27 octobre 2008

A vos agendas pour le 20/11

Nous continuerons avec la IIème partie du festival (aspect interassociatif Etterbekois):

La journée du 20 novembre n'a pas encore de programme définitif mais voilà déjà les activités prévues :

- Un concert organisée par la maison de jeunes La Clef
De jeunes artistes de la maison de jeunes viendront chanter pour un concert d'une heure environ en soirée!

- Du théâtre action avec l'asbl Scénocity.
Une scénette de quelques minutes, basée sur les clichés véhiculés par notre société, sera jouée par nos membres. La scénette sera jouée une seconde fois et un animateur fera réagir le public en lui demandant de prendre la place de certains "acteurs".
Si certaines personnes veulent jouer dans la première scénette, il reste de la place, contactez-moi au 02/647.04.50.

- Lecture d'un conte andalous inédit avec guitare et conteur, dégustation de produits typiques après.

- Un atelier jeu de rôle, sensibilisation :
Toujours en se basant sur les clichés véhiculés par notre société, les participants seront amenés à endosser certains rôles les mettant dans des situations difficiles rencontrées par certaines tranches de la population (les personnes âgées, les jeunes, les personnes handicapées, les étrangers, les femmes, etc.).

- Un atelier peinture sera certainement programmé, nous attendons la confirmation.

- Des courts-métrages associatifs : La Clef, Samarcande, l'Espace Senghor, la Ligue de l'enseignement et Facere (centre pour personnes présentant une déficience motrice cérébrale) nous ont envoyé des courts-métrages réalisés par eux et leur public dont un dessin animé inédit.

Si vous souhaitez participer à ce festival avec d'autres activités, n'hésitez pas à nous le faire savoir.

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27 octobre 2008

Intervention Table-ronde Festival des Libertés, Flagey, 18 octobre 2008

La sexualité des personnes handicapées se résout trop souvent dans l’urgence, soit parce que la question n’était pas envisageable –plongeant la plupart dans le malaise ou le questionnement- et que donc elle prend au dépourvu, soit qu’il est déjà « trop tard » et que du fait d’abus ou de grossesse, il faut s’en remettre aux spécialistes… Or, de spécialistes, il n’y en a que trop peu. C’est pourquoi je salue ici l’initiative du Colloque et moi et moi émoi qui réfléchissent à un processus à mettre en place, avec l’ensemble des partenaires intéressés, autour d’une stratégie sur le long terme.

Restons attentifs à ne pas confondre sexualité et génitalité, encore moins avec pénétration ; il n’y a pas une sexualité mais autant de sexualités qu’il y a de rythmes et d’expressions personnels de celle-ci. Il s’agit de se donner du plaisir, d’en donner, de donner et de recevoir du bonheur et à ce niveau-là, l’éducation sexuelle, la déséducation souvent (eu égard à la masse d’informations néfastes reçues tous les jours) est plus qu’indispensable. Il s’agit de désir et d’expression de ce désir. Nous vivons dans des sociétés qui fonctionnent sur la performance, l’utilité et son pendant le jetable ou l’inutile, d’une part, sur la représentation de la PH comme devant être protégée… y compris vis-à-vis d’elle-même et de ses désirs lorsqu’ils sont sexuels.

La sexualité en général et celle des personnes handicapées en particulier, suppose une prise de risque personnelle et une implication forcée au niveau émotionnel de la part des tiers. C’est remuant, cela peut être dérangeant, il faut oser le risque et veiller à ne pas parasiter la rencontre par des schémas trop rigides, des a priori ou des défenses personnelles mises en place pour ne pas à se trouver ébranler soi-même. Et puisqu’il s’agit de désir, ceux qu’on appelle les « professionnels » doivent être capables d’entendre ce désir, pas d’y donner réponse forcément, mais de l’entendre car trop souvent des thèmes sont mis sous le boisseau par peur irrationnelle et personnelle, ainsi la question de la parentalité ou celui de la contraception de la PH. Quoi qu’on fasse, lorsque l’on parle de sexualité, ici de sexualité des PH, c’est aussi d’abord et avant tout de la nôtre que l’on parle.

La PH souffre souvent d’un déficit narcissique, d’amour et de confiance en soi, d’un déficit de l’estime de soi, de son image corporelle et donc le problème se pose, brutal, de l’angoisse du regard de l’autre.

Puisque c’est de nous que nous parlons, posons-nous la question de savoir où nous en sommes par rapport au « manque » puisque l’expression humaine de la sexualité n’est pas autre chose que l’expression de notre rapport au manque. Ce manque fonde le désir et toutes nos tentatives de quêtes « amoureuses » ne sont que des tentatives de venir combler ce manque : un amour comblant et une vie sans limites comme fantasmes. Car oui, l’inconscient existe, nous l’avons tous rencontré et il se porte généralement bien.

Nous le rencontrons, comme nous rencontrons le manque dans la rencontre du corps handicapé, incomplet, malade, autant de représentations que notre société, dans ses valeurs, et notre inconscient, dans sa structure, rejettent comme équivalentes de décrépitude, de finitude, de perte, de contagion, de stérilité, de castration, de mort.

Oser en parler, donner du sens, mettre des mots sur la demande, l’entendre auparavant, se donner les moyens d’avancer vers son désir propre et entendre que la relation met en avant la question du manque et qu’elle se joue forcément toujours au minimum à deux, voilà ce qu’il faut garder à l’esprit, sans oublier que sexualité et génitalité ne sont pas la même chose car la sexualité humaine est aussi affaire culturelle et c’est bien là que ça foire, que cela questionne et pose problème, que l’on soit porteur ou porteuse de handicap ou pas ! Chacun se démerde comme il peut, encore faut-il qu’on reconnaisse ce désir et lui laisse la possibilité de s’exprimer. Comme l’écrit Alexandre Jollien dans L’éloge de la faiblesse : « cette démarche exige une confiance absolue en l’homme, mais aussi humilité, une humilité qui permet de garder ses distances, de ne pas juger l’autre, de prendre conscience que l’autre restera toujours un individu irréductible. »

Pour résumer

La sexualité des personnes handicapées pose problème d’abord et avant tout parce que la sexualité humaine en général pose problème. Si pour Freud, selon la formule consacrée et souvent mal interprétée, « tout est sexuel », alors pour les personnes handicapées aussi. Cela ne veut pas dire autre chose que c’est la rencontre de notre propre sexualité et l’apprentissage au contact du corps propre au départ du contact avec le corps de l’autre (le corps maternant) que nous nous constituons en tant que sujets. Sans entrer dans trop de technicité psychanalytique ni dans les méandres de l’inconscient, dire simplement que ces étapes constitutives de notre condition d’êtres –sujets- donc sexués, structurent notre personnalité en même temps que notre rapport à l’autre, à la loi, à la jouissance, aux interdits, à l’angoisse car il définit notre mode de passage par la castration et la Loi. La castration n’est pas autre chose, même si cela suppose bien d’autres choses, que la rencontre avec l’altérité, donc la différence (car la différence est d’abord et avant tout sexuelle) et donc avec l’angoisse du manque, de la perte et du retour vers des phases de développement inacceptables pour le gendarme que tous –ou presque, les pervers me pardonnent, s’ils savent pardonner, nous portons en nous, êtres de culture et civilisés.

La rencontre du handicap, de la personne handicapée comme être sexué, du corps déformé, mort, incontrôlable et incontrôlé, incomplet, nous renvoie donc à la rencontre de l’altérité absolue : de notre part d’ombre en nous ; de ce sur quoi nous aimerions ne plus rien avoir affaire. La personne handicapée montre sa castration à qui veut la voir et même à qui ne veut pas la voir ; de là, les attitudes de rejet ou de surprotection « maladive » (hystérique). Il n’est que de voir les toilettes publiques pour s’en rendre compte : les hommes à droite, les femmes à gauche et les handicapés –tous sexes confondus- quelque part entre les deux ou, mieux, ailleurs, comme « troisième sexe »… Un troisième sexe qui serait une espèce de non-sexe.

Or du sexe il y en a et c’est bien ce que ces courts-métrages et cette table ronde nous montrent... Et c'est bien là que réside tout le "problème" : il n’y a de pire violence que celle de refuser l’humanité à un être humain. En castrant cette population en droit ou en actes, ce n’est pas autre chose qu’on fait et ce n’est pas autre chose que je veux ici, ce soir, dénoncer devant vous.

José Camarena - octobre 2008

27 octobre 2008

Violence sexuelle et personne handicapée

Dossier

Dr. JL. EVRARD – Psychiatre - Chef de Service Hôpital Sainte Thérèse Montignies-sur-Sambre.


Introduction

     Bien plus que pour les handicapés physiques, l’affectivité et la sexualité des déficients intellectuels ont été de tout temps passées sous silence et les abus sexuels dont ils sont plus fréquemment qu’on ne le pense victimes, ignorés. Il est très difficile de se faire une idée épidémiologiquement fiable de ce phénomène, à la fois ignoré et en grande partie caché. Il existe en effet une sorte d’omerta de la part de ces personnes, des familles et des institutions, dans un vain souci de protection, qui fait qu’on ne connaît que la partie émergée de l’iceberg et qu’on sous-estime l’ampleur du phénomène. On évalue pourtant en général que la fréquence observée est de 3 à 5 fois supérieure à celle constatée dans la population générale.

             Dès lors, les questions se posent bien entendu de savoir où se passent ces violences sexuelles, avec quels «abuseurs», dans quelles catégories d’âge, comment elles se traduisent dans le comportement des « abusés », pouvant être reconnues et prises en charge par les intervenants, malheureusement souvent trop tardivement.

Au sein des familles et des institutions :

             La vulnérabilité des personnes handicapées est augmentée du fait qu’elles vivent souvent, quel que soit leur âge et malgré les apparences, dans un véritable désert affectif, aussi bien en famille qu’en institution et que leurs déficits cognitifs, l’absence d’éducation sexuelle, leurs failles narcissiques, leur pauvreté d’imagination et leurs troubles de personnalité concourent à renforcer les risques.

             De plus, la dépendance conditionne l’existence, dans 
les relations parents-enfants
, d’un climat très particulier, caractérisé par un rapport de proximité excessif, une confusion des rôles et des générations, observé avec une extrême fréquence et décrit sous le nom de climat incestueux (Salbreux 1997). Un tel climat peut d’autant plus facilement conduire à l’inceste que l’autre parent, évincé de la relation, a perdu de fait son pouvoir protecteur et séparateur.

             Alors que l’abondante littérature disponible sur les abus sexuels en général, indique que l’inceste trans-générationnel est beaucoup plus fréquent du type père/fille, ici, ces passages à l’acte incestueux, qui demeurent assez rares, sont souvent de type mère/fils (Ballogh-Salbreux 2001).

             Le même phénomène se retrouve
en institution
en raison du véritable corps à corps parfois rendu nécessaire pour prendre soin et donner des soins aux sujets les plus dépendants. Il en résulte une recrudescence d’abus sexuels et notamment de viols (enquête DGAS France 2002).

             Si dans les institutions pour enfants et adolescents, 60% des violences sexuelles sont le fait des autres résidents, dans celles pour adultes handicapés mentaux, les professionnels sont impliqués dans 73% des cas.

             Globalement cependant, il existerait une surreprésentation féminine des victimes d’abus sexuels chez les personnes handicapées mentales (72%), la majorité des abus ayant lieu au domicile des victimes qui connaissent leur abuseur dans 92% des cas. (Furrey. U.S. 1994).

             Tout ceci n’est guère enseigné ni connu des différents acteurs de la prise en charge : il existe d’ailleurs semble-t-il une corrélation entre l’épuisement professionnel des accompagnants, la maltraitance des personnes accueillies et l’insuffisance de formation.

             Pratiquement, tous les auteurs consultés réclament une formation du personnel, notamment d’encadrement éducatif, dans ce domaine rendu difficile par les préjugés et les implications affectives personnelles.

             Néanmoins, certains auteurs (Tomkiewicz 2001) pensent que les handicapés mentaux, par leur vulnérabilité, leur faiblesse ou leur absence de défenses, par leur pauvreté de langage et de crédibilité, attirent des sadiques et des pervers sexuels qui se croient assurés d’une impunité bien plus grande qu’avec d’autres victimes potentielles…

Comment la reconnaître:


             La personne handicapée mentale étant avant tout une personne comme les autres, on peut s’attendre à ce que la symptomatologie psychiatrique liée à l’abus sexuel dont elle a été victime soit dans l’ensemble semblable à celle décrite habituellement dans ces cas sous le vocable de «syndrome de stress post-traumatique» (DSM IV-R), ceci bien entendu conjointement aux signes somatiques directs de l’agression.

             Cependant, compte tenu de leur pauvreté habituelle du langage, on ne peut guère compter sur leur témoignage et ce sont bien souvent des signes indirects qui doivent alarmer, surtout s’ils sont d’apparition récente. Ce seront souvent :

• des comportements d’évitement tels que refus de se déshabiller,
   de laisser faire sa toilette par certains accompagnants dont les    caractéristiques rappellent l’agresseur,
• des troubles du sommeil avec agitation ou cauchemars,
• hyper-vigilance diurne,
• gêne excessive lors d’un contact physique banal voire même à
   l’égard de tout adulte qui s’approche,
• parfois, à l’inverse, des comportements séducteurs ou
   excessivement sexualisés, avec aussi parfois des masturbations
   ou des agressions sexuelles sur d’autres personnes de l’entourage    résidentiel,
• apparition de phénomènes d’automutilations, fugues, passages à
    l’acte divers, tentatives de suicide, troubles des conduites
    alimentaires, régression du contrôle des fonctions sphinctériennes,
• dégradation de l’hygiène corporelle,
• somatisations telles que céphalées ou douleurs abdominales,
   baisse des performances cognitives…

              Malgré le nombre élevé de ces symptômes, certes peu spécifiques, surtout pris isolément, la découverte n’est que rarement rapide et immédiate, laissant souvent rater les preuves somatiques, si minimes fussent-elles, mais combien importantes sur le plan médico-légal.

             Le repérage de l’un ou l’autre de ces signes d’alarme, et si possible de plusieurs, surtout s’il s’agit de comportements inhabituels, devrait dans une organisation institutionnelle, déclancher le regard attentif des acompagnants à domicile ou, en milieu résidentiel, des autres membres de l’équipe.

La prévention :


             La meilleure des préventions contre les maltraitances sexuelles résidera donc en un esprit de vigilance : à domicile, cela signifie donc un esprit en éveil à l’égard d’une éventuelle modification du comportement ou du climat relationnel, tandis qu’en institution, cela impliquera une réflexion commune pour organiser une entraide des accompagnants les uns par rapport aux autres, avec un regard sur la qualité de la relation, une disponibilité et une écoute vis à-vis des difficultés rencontrées afin d’aider le ou la collègue à garder des distances justes.

Le parcours judiciaire et thérapeutique :

             Ces questions qui impliquent bien plus que la plainte auprès du Procureur du Roi et le parcours médico-légal des expertises somatiques et psychiatriques ainsi que la prise en charge par la suite des troubles subis, dépassent le cadre de cet exposé.

En conclusion :

             Interdire la sexualité des handicapés mentaux, la dénier ou la mettre sous le boisseau, n’a jamais rien résolu. Ces comportements, peu acceptables sur le plan éthique, ont largement montré leurs limites en nous mettant en présence d’une augmentation importante des risques d’abus sexuels chez les handicapés mentaux et des conséquences dont ceux-ci se seraient bien passés. L’absence d’éducation affective et sexuelle et, plus encore l’oubli d’un accompagnement affectif réel et d’une réflexion éthique dans les protocoles de prise en charge ambulatoire et/ou institutionnelle, constituent des facteurs de vulnérabilité supplémentaire qu’il y a lieu de combattre.

27 octobre 2008

programme du 18/10

NO SEX

Samedi 18 octobre

Studio 1

18h00    Courts

« L’homme de compagnie » de Philippe THOMAS

Attablé à une terrasse, un jeune homme handicapé moteur regarde les jolies filles passer en écoutant de la musique. Une jeune femme est attirée par son regard. Une histoire de désir et d’attirance mutuelle, au delà de la « normalité ».

« La joie » de Philippe THOMAS

Un jeune homme handicapé moteur, malgré son succès avec les cartes et avec les filles, tente de mettre fin à ses jours…

18h20    Table ronde « Sexualité, Liberté, Accessibilité »

Chaque époque et chaque culture tracent des limites spécifiques entre le permis et l’interdit en matière de sexualité. Actuellement, quelques décennies après la « libération sexuelle », nos sociétés semblent vaciller entre marchandisation de la sexualité, le retour des tabous et l’apparition de « nouveaux » interdits. Est-ce que nous sommes plus libres sexuellement que les générations précédentes ? Y a-t-il des individus pour qui la libération sexuelle est interdite ? Comment vivons notre sexualité dans un contexte de valeurs et des injonctions, parfois, contradictoires ?  Comment vivre une sexualité épanouie si l’accessibilité aux autres est rendue difficile par l’handicap ?

Avec :

Françoise Collin, philosophe, écrivaine et rédactrice des Cahiers du Grif ; Chris Rohr-Paulis, Docteur en anthropologie, ULg ; Fabienne Bloc, psychologue au CAFRA et José Camarena, coordinateur de Handiplus asbl ;

20h        Conclusion des débats

Studio 4

20h30  Missing

Spectacle du Brocoli théâtre, par des habitants de st. Josse, mis en scène par Gennaro Pitisci & Medhi Beduin

Est-il possible aujourd’hui, pour les habitants de nos quartiers les plus fragiles, de se réunir entre hommes et femmes dans le but de faire un spectacle théâtral ? Tel était le défi lancé à ses habitants par la Commune. À en croire Hamid et Meryem, seuls rescapés d’un groupe d’une trentaine d’habitants, l’expérience de la mixité tient plutôt de l’utopie. Ils se retrouvent à deux, accompagnés par un Choeur pour raconter l’histoire que le groupe avait inventée, à partir d’un fait divers : une femme mystérieusement disparue, recherchée par ses enfants. Incarnant tous les rôles, Meyrem et Hamid passent habilement du récit de leur expérience personnelle à la fiction que le groupe avait proposée. Une aventure humaine sur les relations hommes – femmes, entre humour, tendresse et colère.

Avec Meryem ABALI EROL & Abdhelhamid RAHALI SIHA

Choeur d’habitants de St Josse : Marie-Luc Adam - Nadia Benmessaoud - Fatima Benya Hia  - Aurore Depré – Carine Huart - Abdelaziz Makroum - Khufu Mpia - Anna-Maria Petruzelli - Bénédicte Soete –Serap Tepe. 

Ecriture Gennaro Pitisci // Animation de groupes et dramaturgie Myriem Amrani et Medhi Beduin // Assistante à la mise en scène Vanessa D’Elia // Scénographie et costumes Charlotte Bernard // Construction des décors : APAJ asbl // Réalisation des costumes : CTL La Barricade asbl // Eclairages et régie Stephen Ferrari // Photographies Mathilde Troussard.

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27 octobre 2008

Présence de handiplus (Festival Pluriel) au sein du festival des Libertés

Nous y étions le samedi 18/10, au Flagey, Salle I, où une centaine de personnes ont assisté à la projection de nos courts-métrages, aux animations et expos ainsi qu'au débat avec Chris Paulis de l'Ulg et José Camarena.

Voici l'adresse de la vidéo où on nous voit vers le milieu http://www.festivaldeslibertes.be/fase5.php?event=149#149

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27 octobre 2008

Torture et mauvais traitements : Les handicapés particulièrement visés, selon l'ONU

Alors que la torture reste fréquente voire commune dans de nombreux pays, les personnes handicapées sont de façon disproportionnée victimes de torture et de mauvais traitements, dans les prisons, les centres sociaux, les orphelinats ainsi que dans leurs propres foyers, selon un rapport d'un expert des Nations Unies.

« Les personnes handicapées sont souvent victimes de négligence, d'isolement, de graves formes de contraintes, ainsi que de violences physiques, mentales et sexuelles », affirme Manfred Nowak, rapporteur spécial auprès des Nations Unies sur la torture et d'autres formes de traitements ou punitions cruels, inhumains ou dégradants, lors d'une présentation devant la Troisième Commission de l'Assemblée générale.

L'expert a ajouté que les personnes handicapées sont aussi fréquemment exposées à des expériences médicales et à des traitements médicaux irréversibles sans leur consentement, y compris la stérilisation, l'avortement, des électrochocs et des drogues psychotropes.

Chez elles, elles sont particulièrement vulnérables aux violences et aux abus, notamment sexuels, par leur propre famille, leurs gardiens et des membres de leur communauté.

De façon plus large, Manfred Nowak a rappelé que la torture et les mauvais traitements continuent d'être fréquents dans de nombreux pays du fait d'un manque de surveillance de l'opinion publique.

Il a appelé les Etats Membres à ratifier le Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la torture et à établir les mécanismes nationaux de prévention prévus pour procéder à des visites des lieux de détentions afin qu'ils ne soient plus à l'abri du regard public.

Manfred Nowak a enfin déploré le recours excessif et trop fréquent à l'isolement des détenus, dans de nombreux pays, pratique qui a de graves effets médicaux.

« Lorsqu'il s'agit d'imposer une pression psychologique sur les individus, cette pratique coercitive doit être absolument prohibée », a déclaré le rapporteur, estimant que la pratique ne devrait être utilisée que dans des cas exceptionnels et pour une durée de temps limitée.

16 septembre 2008

Bienvenue dans l'Emag

C'est dans le cadre de notre projet "Mieux vivre ensemble dans la diversité" que l'asbl relance cette année ses deux actions phare, l'Emag et le Festival Pluriel (Festival du Film sur les diversités) comme point d'orgue de l'ensemble ; mais, avec le désir de travailler à une thématique spécifique par année ; cette année, en axant le projecteur sur le handicap. C'est donc tout naturellement que le thème en sera « idées reçues et handicap » et que les thématiques, conférences, débats, animations, films et courts-métrages tourneront autour de la problématique de la sexualité des personnes handicapées.

L’Emag*, auquel nous vous proposons de participer est un « magasine en ligne », ce blog a été créé pour publier vos articles et réflexions sur le Mieux vivre ensemble dans la diversité.


Modalités pratiques pour cette année :
Tous les 15 jours, les jeudis pm de 14h à 16h dans les locaux de l’asbl au 67 rue des Champs à Etterbeek (Parc Fontenay) à partir du 19 juin avec une interruption du 4 juillet au 28 août inclus.

Dates à retenir :
19/6 projection du film « amour pour tous » avec débat après
3/7 handicap , le 3ème sexe ?
congés jusqu'à 28/8 inclus
4/9 handicap et sexualité, quels regards ?
18/9 les assistants sexuels : prostitué(e)s ou assistants
2/10 violences, abus et dépendances

Ces après-midis Emag sont ouvertes à tous et gratuites.
Nos locaux sont entièrement accessibles.

*Un blog avait été créé pour l'Emag il y a quelques mois. Malheureusement,
l'hébergeur de notre site/blog E-Mag a fait faillite ou a disparu. Ce nouveau blog remplace donc le premier.


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